Voici le début de l'étude de marché:
Créer une entreprise sans étude de marché augmente inévitablement les risques d’échec. De ce fait, nous nous sommes penchés sur cette étude afin d’être en mesure de savoir qui sont nos clients, nos concurrents et quel chiffre d’affaire nous pourrons réaliser sur le marché que l’on a ciblé.
I- Etude approfondie sur le secteur d’activité de Réduc’ Pack
Afin de réaliser cette étude, nous nous sommes basé sur le schéma suivant :
1- Les grandes tendances du marché
Réduc’Pack est un commerce alimentaire ; le marché est donc centré sur les biens de grandes consommations, c'est-à-dire des produits qui sont achetés fréquemment par les consommateurs.
L’avantage à cela, c’est que ce marché est moins enclin à disparaître étant donné que ce sont des produits de première nécessité. Cependant, l’inconvénient est que nous avons de ce fait, plus de concurrents, qui se sont déjà développés et qui proposent des offres attractives.
Dans le but d’avoir un premier aperçu du volume de vente et du CA de Réduc’Pack, nous sommes allés chercher des informations sur le site de l’INSEE (http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATSOS12301)
Les données qui nous ont intéressés sont :
- Les parts du marché du commerce de détail selon la forme de vente
- Les chiffres clés par secteur d’activités
- L’activité dans le commerce de détail et l’artisanat commercial en 2010
(Données provenant de l'INSEE)
Notre entreprise se situerait plutôt dans la catégorie des petites surfaces d’alimentation générale, donc d’une part de marché de 6% contre 67% pour les grandes surfaces. De ce fait, il faudra se concentrer sur une tactique de concurrence vis-à-vis des grandes surfaces, et de trouver des solutions pour mettre en avant notre originalité afin de démarcher les consommateurs et arriver à les faire changer d’habitudes.
Chiffres clés par secteur d’activité
(Données provenant de l'INSEE)
Ce que l’on peut en conclure de ce tableau, c’est que les alimentations générales et les petites surfaces sont nombreuses par rapport aux grandes surfaces mais elles ne réalisent pas un chiffre d’affaire très important. Cependant, elles prennent une marge financière plus conséquente.
Il faudra donc faire attention à notre capacité à réduire les prix pour faire face à nos concurrents : les grandes surfaces. Et même si la tâche s’avère complexe, notre challenge sera de se faire démarquer et de se faire notre propre clientèle.
Les boulangeries, charcuteries et produits surgelés sont nombreuses sur le marché et font un chiffre d’affaires moyen intéressant.
Notre stratégie sera de s’implanter près de celle-ci afin d’éviter la concurrence directe avec les grandes surfaces et d’apporter un plus aux consommateurs qui font leurs courses chez les artisans (boulanger, charcutier,…). Nous avons également pensé aux artisans qui vendent des paniers de fruits et légumes. Leur clientèle étant orientée vers le BIO, elle sera plus facilement sensible à l’éco packaging.
Activité dans le commerce de détail et l’artisanat commercial en 2010
(Données provenant de l'INSEE)
Nous pouvons constater que dans le commerce, il y a une évolution croissante des ventes de marchandises, cependant, les taux d’évolutions, dans le type de commerces alimentaires, sont pratiquement stables. Pour les petites surfaces d’alimentation générale et les magasins de produits surgelés les ventes de marchandises TTC sont passées de 11,6 milliards d’euros à 11,9, et l’évolution des ventes en volume, de 0,6 à 0,9 %. Une faible évolution qui nous avertit que la tendance du marché est rendue à être stagnante; ce que nous prendrons en compte dans nos contraintes de marché.
Laetitia
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